Des Ethnologues Féminines Au Pays Des Hommes Nus Chapitre 6 : Marie Dans Le Vestiaire Des Hommes
Marie écrit à Marisa : Dans le vestiaire de la piscine, côté hommes
entre statistiques et anecdotes
Bonjour Marisa,
Cest Marie. Tu ne me connais pas, mais moi, jai appris à te connaître en lisant tes histoires dinfirmières. Elles mont beaucoup amusée
Mais si je técris aujourdhui, cest surtout parce que je me suis sentie très proche de ces histoires. Et pourtant, nous avons un métier très différent. Je suis chargée de moccuper des vestiaires « hommes » à la piscine de ma petite ville dans lEst du pays. Cest une piscine avec vestiaires collectifs. Des hommes nus, jen ai vu
Beaucoup
Mais quand jai dit ça, je nai encore rien dit sur le sentiment de notre proximité. Non, ce qui fait notre proximité, ce sont les catégorisations
Tu as classé tes patients en trois catégories : les libidos au point zéro, les hommes normaux (!) et les obsédés
Sans avoir encore lu tes récits, javais fait de même avec ma copine et collègue Bénédicte pour ce qui concerne les clients de la piscine. Ce sera le point de départ de ma petite histoire que, si tu le permets, je vais te raconter. Je complèterai avec quelques petites anecdotes que je trouve amusantes
Béné et moi sommes donc responsables du vestiaire « hommes ». Présentation des lieux. On pénètre dans les vestiaires à partir dun long couloir. De chaque côté de ce couloir, des cabines. Au bout du couloir, une pièce avec de petites armoires pour ranger ses vêtements, et donnant sur cette pièce, deux vestiaires collectifs, la salle de douches, notre bureau et un petit cagibi pour ranger du matériel.
Je nhabite dans cette ville que depuis 7 ans. Auparavant, je vivais dans le centre du pays. Et déjà dans cette ville, jétais responsable du vestiaire « hommes » ! Je suis donc « experte » dans le métier !
Première remarque : dans cette première piscine, les règles étaient très strictes
notamment concernant la nudité en public
qui était totalement interdite
Le règlement de la piscine était reproduit en plusieurs exemplaires, accroché aux murs à plusieurs endroits, et il qualifiait clairement datteinte à la pudeur toute volonté dêtre nu
Il y avait eu, avant que je narrive, des sanctions, notamment pour des bandes de jeunes dont le plaisir avait évidemment été de braver cet interdit
Et depuis, tout sétait calmé
Juste deux petites anecdotes, les seuls zizis que jai pu voir en 8 ans de carrière dans cette piscine.
Jai donc accompagné mon homme vers une nouvelle situation professionnelle en me déplaçant vers lest, et cest un peu par hasard que jai retrouvé du boulot dans une autre piscine. Et là, ce fut le choc (Enfin, nexagérons pas non plus !)
Des hommes nus à la pelle ! Dans les vestiaires publics, mais aussi dans les douches et également dans les couloirs puisquils se déplaçaient sans complexe du vestiaire ou de la cabine vers la douche dans le plus simple appareil
Je dois avoir beaucoup rougi les premiers jours, mais je me suis vite habituée
Finalement, ces quéquettes, ce ne sont que des bouts de bidoches qui leur pendouillent sous la brioche comme tu cites si bien le chanteur dans un de tes récits ! Avec les collègues, on rigolait bien de temps en temps, on repérait lun ou lautre mec qui sortait physiquement de lordinaire soit de façon globale, soit à un endroit plus précis
mais cétait notre quotidien
un quotidien comme un autre, sauf quil était rempli de mecs à poil
Un jour, un peu plus chaud que dhabitude, nous parlions entre collègues de ces mecs à poil.
Cest ainsi que Béné et moi avons décidé dapporter la preuve scientifique de cette exhibitionnisme
Mais nous avons voulu faire ça sérieusement
Si, si !
Pour améliorer la qualité scientifique de notre travail, jen avais parlé à ma voisine qui était prof de math, et passionnée de statistiques. Elle avait été très intéressée par notre expérience, et avait même proposé de nous accompagner. Manifestement cette position de voyeuse lintéressait davantage que nos petits calculs statistiques
Nous lui avions promis la possibilité dune petite visite sur notre lieu de travail en échange de ses conseils
Elle sy est beaucoup plu quand elle est venue
Et sur son insistance, nous la ramenons encore de temps en temps avec nous ! De vrais conseils de sa part, il y en eut cependant très peu
Juste la proposition de prévoir des périodes précises dans lesquelles nous exercerions les contrôles, ceci pour éviter de vérifier nos hypothèses toujours aux mêmes heures et dobserver finalement les mêmes hommes dune semaine à lautre. Autre proposition, lorganisation de la prise de notes.
Le programme était simple. Lune dentre nous se cachait dans le débarras et observait les vestiaires des hommes à travers le hublot percé dans la porte. Avec un chronomètre (il y en avait de nombreux à la piscine, qui servaient aux entraîneurs de clubs), on établissait le temps « du petit zoziau à lair ». Le chrono était déclenché quand lhomme posait sa main sur lélastique du slip, et était arrêté quand le zoziau en question rentrait dans le maillot
Nous avions également établi deux groupes « échantillons ». Le premier échantillon concernait les hommes qui se déshabillaient en présence dune femme (Béné ou moi en loccurrence, qui nous postions de manière visible à proximité des vestiaires).
Nous notions consciencieusement le tout dans deux petits carnets, un carnet pour chacun des échantillons. Une première colonne pour le jour de la semaine, une seconde pour lheure testée, puis un chiffre (en commençant par le 1) pour chaque période, et face à ce chiffre, le temps de visibilité de loiseau. Cela variait de 0 secondes pour ceux qui se cachaient derrière leur serviette à presque 5 minutes pour les plus exhib
Nous avions aussi convenu de nous arrêter à 300 observations pour chacun des échantillons, soit 600 hommes à chronométrer
6 mois dobservations
Un vrai travail de pro comme lavait indiqué la prof de math.
Cette dernière nous avait promis de nous aider à réaliser les graphiques comparatifs, de calculer les moyennes, mais aussi les médianes, les quartiles et les écarts interquartiles qui semblaient particulièrement indiqués pour notre analyse ! Que dintelligences nouvelles nous allions emmagasiner là !
Les résultats ? Dabord létalon ( ! ) qui permet la comparaison : Quand aucune de nous deux ne manifestait sa présence, la durée dexposition variait entre une douzaine de secondes et trente cinq secondes
Par contre notre présence à proximité offrait des résultats bien plus contrastés !
Les « 0 secondes », ceux qui cachaient leurs zizis, étaient plus présents quand une femme se retrouvait dans les parages (20%). Il y avait ensuite « les pudiques ». Certains hommes probablement du fait de notre présence, se retournaient pour ne montrer que leurs fesses (5%). Dautres battaient des records de rapidité entre le baissage du slip et lenfilage du maillot (10%). Le record ? 4 secondes ! Nous avions appelé la catégorie suivante « les étalons » bien que parmi ces derniers beaucoup ne présentaient pas de mensurations exceptionnelles.
- Tout ça ! avaient dit certains, mais surtout certaines à qui nous avions fait part de nos chiffres.
- Seulement ! sétaient étonnées les autres
Parmi ces 50% restants, la diversité était encore bien présente. Si 20% des hommes se contentaient de tourner autour de la minute, « les exhibs timides », 20 autres pourcents oscillaient entre deux et trois minutes, « les cool du zizi » et 10%, « les gros pervers » allaient jusquau cap des 5 minutes. 50% dexhibitionnistes affirmés. Juste affirmés parfois, confirmés dans 60% des cas (les cools du zizi et les gros pervers) !
Une petite info complémentaire, toute statistique également, mais qui ne manque pas de piquant, cest le jeu qui entourait cette exhib. Parce que 80% de ces 50% ne se contentaient pas de laisser leur petit oiseau à lair
Certains samusaient à le faire se balancer plus que nécessaire, dautres le caressaient ou le trituraient. Parfois négligemment, parfois ostensiblement. Dautres, peu nombreux cependant, les laissaient gonfler jusquà ce quils se dressent fièrement
(3% !). Il en était enfin quelques-uns qui baissaient un slip pour dévoiler une érection déjà bien présente
Béné et moi nous nous étions beaucoup amusées avec cette petite expérience
Nous avions ainsi convaincu nos collègues de la perversité de ces hommes
Elles ne les voyaient plus dun même il, puisquelles se rendaient maintenant compte quelles étaient les victimes de leur exhibitionnisme. Hélène avait décidé de ne plus sapprocher des vestiaires, ce qui était pourtant nécessaire pour accomplir son travail. Dom avait au contraire opté pour une affirmation plus forte de sa présence
Béné, et dans une moindre mesure moi-même qui était plus timide, avions choisi de la suivre dans ses petits délires. Quand un homme exagérait son exhibition, Dom appelait par exemple lune dentre nous et dun mouvement du menton, désignait le mec à poil. Celui-ci profitait alors parfois de la situation, mais se rendait également compte que nous nétions pas dupes
Nous avions également alors le sentiment dêtre autant sujet que lui dans cette relation perverse. Dautres mecs, quand ils se rendaient compte de notre petit manège, arrêtaient rapidement leur exhibition et remballaient leurs choses puis filaient nager en rasant les murs. Nous avions cependant remarqué que pour la plupart de ces derniers, leur gêne ne durait quune seule fois. Soit quensuite, ils ne venaient plus, soit que à la séance suivante, ils profitaient davantage de notre présence et de notre regard.
Quelques petites histoires amusantes pour terminer ce courrier ?
Il marrivait de travailler le soir quand la piscine était envahie de groupes ou club qui réservaient la piscine. Il y avait notamment un club de jeunes nageurs, le « Neptunius » qui occupait la piscine durant deux heures deux fois par semaine. Une première heure plus familiale pour les plus petits et leur famille et une deuxième heure pour les sportifs du club, qui bénéficiaient dun entraînement plus solide. Durant ces débuts de soirées, le travail était au niveau du calme plat
Nous invitions habituellement nos collègues du vestiaire des femmes à nous rejoindre pour boire un café ou un jus de fruits. Le maître nageur qui était aussi le responsable de la piscine se devait de nous interdire ces rendez-vous, mais il profitait lui du fait que les nageurs étaient surveillés par des moniteurs et entraîneurs, pour boire autre chose que du jus ou du café
Il nous laissait donc tranquilles, ce qui permettaient à nos trois collègues de chez les femmes de nous rejoindre
et de samuser avec nous des nudités des mecs
Surtout que le soir
Les anecdotes.
Un petit groupe de ces sportifs avait décidé de se donner rendez-vous dès la première heure, malgré le désaccord de lentraîneur, qui cependant narrivait pas à gérer le vestiaire en même temps que la piscine. 6 ou 8 jeunes mecs entre 17 et 20 ans débarquaient dans « mon » vestiaire, se foutaient à poil, et puis, entamaient une activité ou lautre. Certains jouaient aux cartes, dautres faisaient des exercices en saccrochant à des barres de fers fichées dans les murs. Et puis, parfois, ça déconnait davantage. Nous avons eu droit à des chenilles dans les couloirs du vestiaire, où, en chantant, ces gars se baladaient « bites à cul » comme ils disaient en chantant la chanson des « Martin Circus ».
Il y a aussi eu les enfermements dun de ces jeunes hommes nus dans notre bureau alors que nous buvions notre petite boisson
Chacun de ces jeunes hommes a eu son tour
Les compères choisissaient une victime, lattrapaient, puis le transportaient avant de le pousser dans le bureau et den refermer la porte, et de la retenir fermée. Le mec se retrouvait là, tout nu, en face de nous, en attendant quon veuille bien lui ouvrir
Sous les sarcasmes des copains qui commentaient sans vergogne la situation de derrière la porte. Cétait amusant
Certains cachaient leur zizi derrière leurs mains, alors quà tous les autres moments ils lexhibaient pourtant sans vergogne et sans honte
Dautres qui ne se cachaient pas dans un premier temps, entamaient une petite érection quils sempressaient de dérober à nos regards quand ils remarquaient que cela nétait pas vraiment convenable
Les derniers assumaient leur remarquable état de forme, voire sexhibait davantage quand la vigueur était présente
Nous riions beaucoup entre nanas à ces occasions, et bien longtemps après, et nous naurions jamais eu lidée de vouloir remettre de lordre dans le vestiaire, alors quil aurait fallu considérer que cétait notre rôle
Nous avons également eu droit à des compétitions particulières, très particulières même. Qui dépassaient la limite de la décence, et contre lesquelles nous aurions dû réagir
Mais nous avons aussi des défauts
Et cette perversité de voyeuse était bien notre choix
Le plus drôle, cest que nous étions payées pendant ces séances un rien hot ! Nous avions donc accepté de participer à ces compétitions, comme spectatrices, dabord un peu effarées, alors quIsabelle, une du vestiaire des femmes, très délurée et excitée par la situation, avait accepté le rôle darbitre. Il sagissait pour 6 mâles nus de démarrer avec leur engin glissé dans des bidons en plastique posés par terre, bidons quils avaient trouvé qui traînaient parfois près de notre cagibi de rangement (Oui les ouvertures des bidons étaient larges !). Dans un second temps, lobjectif était de permettre à leur engin de porter une serviette de bain durant 10 secondes sans utiliser les mains (eh oui, mais tu lavais deviné, cest bien lengin qui se trouvait tout à lheure dans le goulot du bidon qui servait dorénavant de porte serviette), avant de reglisser ledit engin dans le même goulot, ceci toujours sans lutilisation des mains, et enfin, dà nouveau transformer la bête en porte-serviette toujours pendant 10 secondes. Autrement dit, lobjectif était de passer de la flaccidité à lérection puis à nouveau à la flaccidité avant de finaliser en érection. La victoire finale revenait à celui qui avait tenu le coup les 10 dernières secondes
Nous avons donc eu droit au cours de cette compétition à des paluchages en règle, destinés à produire des érections suffisantes que pour porter les serviettes quelques secondes. Ensuite, certains mettaient toute leur conviction à débander le plus rapidement possible, alors que dautres poursuivaient leur masturbation afin déjaculer le plus rapidement possible et de faciliter cette débandade. Quand leur biroute était suffisamment flaccide, ils la glissaient dans le bidon puis repartaient pour une nouvelle érection qui leur permettait de porter victorieusement la serviette comme on porterait un dau à damier
Le débat sur lequel ils ne se mettaient pas daccord, était de savoir sils avaient intérêt à cracher leur semence pour débander plus rapidement, sachant que dès lors, il leur faudrait un effort supplémentaire pour retrouver une érection suffisante dans les temps impartis ou sil fallait plutôt se concentrer avec conviction pour débander, ce qui nétait pas simple au vu de la situation de jeu quils avaient mise en place, mais aussi de notre présence lubrique, de nos regards assumés et de nos commentaires salaces, avant de reprofiter assez facilement alors, dune nouvelle érection qui se réalisait dans un sprint final
Les résultats ne permettaient pas un avis clair sur la question. Les éjaculateurs et les non-éjaculateurs composaient assez hétéroclitement le classement final. Ils avaient alors décidé de retenter lexpérience en contre la montre. Un soir, chacun son tour était chronométré dans la configuration « goulot-érection-serviette-éjaculation-débandade-goulot-érection-serviette », et la semaine suivante, dans la configuration « goulot-érection-serviette-débandade-goulot-érection-serviette ». Les résultats sont restés très contrastés selon les individus
Certains avaient une capacité importante à rebander rapidement après leur éjaculation et leur première débandade, dautres avaient une capacité importante de débandaison après lérection. Pour deux dentre eux, par contre, il avait été impossible de débander. Même la douche froide navait pu remplir son uvre. Il avait fallut les déclasser ! Et ce nest que la piscine et lexercice qui leur avait permis de retrouver la bite molle comme ils aimaient à le dire
Dernière anecdote. Après le cours de ces jeunes énergumènes qui nous amusaient bien, la piscine était laissée à un groupe daveugles. La ville comportait un quartier qui avait été adapté à leur vie, et de ce fait, le nombre de ces non-voyants avait permis douvrir spécialement la piscine en heure creuse pour leur permettre, eux aussi, de bénéficier des bienfaits de la natation dans une atmosphère sécurisante et sécurisée. Les jeunes respectaient ces personnes. Mais dans le même temps, ça les questionnait et les faisait rire. Ils disaient par exemple ne pas comprendre pourquoi les aveugles hommes et femmes ne se changeaient pas dans le même vestiaire, puisquà priori, ils ne se voyaient pas
Pourquoi et comment une telle pudeur se maintenait-elle ? Et, puis, il y eut le pari. Lun des mecs se mit au défi de faire un 50 mètres, c'est-à-dire deux longueurs, à poil, au milieu des aveugles
Dautres décidèrent de le suivre
Et cest ainsi que quatre tous nus nagèrent au milieu des aveugles qui se demandaient ce qui se passait, la nage des énergumènes étant plus explosive que celle des nageurs aveugles qui se voulait prudente. Cela fit beaucoup rire les deux monitrices présentes pour le cours aux aveugles, qui vinrent féliciter les nageurs. Ils les reçurent dans le même simple appareil, ce qui leur plu davantage encore ! Elles leur proposèrent le défi de recommencer la semaine suivante
Ce qui leur parut un bien petit défi
Sauf que la semaine suivante, les élèves aveugles avaient été prévenus de larrivée importune de ces nudistes exhibitionnistes
Et quand ils se sont mis à nager tout nus dans la piscine, les bras des aveugles les ont attrapés et les ont exhibés
devant des yeux qui ne voyaient rien
Mais quand un aveugle ne voit pas, et quon veut quand même lui faire voir, quest-ce quon fait ? On décrit
Et cest avec un plaisir évident que les deux entraineuses ont décrit le physique des tounus de la piscine, sans que ce ne soit nécessairement à leur avantage, ceci sous les éclats de rire, les quolibets et les huées des aveugles très amusés par le spectacle raconté !
Voilà Marisa. Que penses-tu de tout ça ? Quoiquil en soit, merci de mavoir lue
Bisous coquins
Marie
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